Couramment utilisée dans la méthode Scrum, la vélocité permet d’évaluer et d’estimer la quantité de travail que votre équipe peut réaliser dans un sprint. Comment calculer la vélocité comment peut-elle servir à une équipe ?
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Qu’est-ce que la vélocité ?
Utilisée en Scrum, la vélocité est définie comme le nombre de points d’efforts finalisés lors d’un ou sprint terminé. Elle détermine et évalue, durant les séances de planification, l’effort qu’une équipe de développement peut fournir pour réaliser des tâches planifiées dans un sprint.
L’indicateur de vélocité équivaut à la somme totale du nombre de points d’efforts en fin de sprint réalisé par les Product Backlog Items ou PBIs. Ce dernier se mesure sur au moins 5 sprints, afin de permettre à l’équipe de développement de se stabiliser, et sera représenté sous forme d’histogramme afin d’avoir une meilleure vision de l’évolution du nombre de points.
Qui se charge de l’estimation des PBIs ?
Le Product Owner a pour mission de donner à chaque product backlog les fonctionnalités ou items à réaliser durant le sprint. Lors de la session de planification, l’équipe doit prendre en compte sa capacité qui permettra de déterminer la vélocité moyenne.
Seule l’équipe de développement est en mesure de se charger de l’estimation des PBI. Elle se chargera de distribuer les points, estimés de manière empirique, à chaque PBI. Une fois définie, la vélocité servira à valider ou à réviser la planification du développement.
Notons que la vélocité durant les prochaines itérations sera plus ou moins égale à la précédente vélocité. À titre d’exemple, si les stories A et B (estimée chacune à 2 points) sont finies à 100 % et que la sortie C (3points) n’est achevée qu’à 80 %, la vélocité de l’itération sera de 4 points.
Comment se servir de la vélocité?
Étant déterminée à la fin d’un sprint, on vient souvent à se demander quelle peut être son importance et en quoi l’indicateur de vélocité peut devenir un outil de prédictibilité. Une fois stabilisée, la vélocité vous permettra de définir assez fidèlement le nombre de points d’effort que votre équipe sera en mesure de réaliser. Pour le product owner, ce sera une façon d’optimiser la sélection des PBI à faire lors du prochain sprint et la productivité de l’équipe.
En mettant en place un burndown, vous pouvez mettre en avant le nombre de points qui reste dans le product backlog ainsi que la vélocité cumulée durant les différents sprints. En faisant appel à cet outil et en se basant sur la vélocité moyenne, la progression des développements peut être suivie de manière graphique et le déroulement des prochains sprints anticipé. Il est néanmoins recommandé de ne pas directement affecter tous les points à la réalisation des différentes tâches durant un sprint.
La méthode agile a également pour objectif de faciliter l’adaptation au changement. Il n’est pas rare en effet qu’une nouvelle tâche à réaliser ne soit identifiée que durant un sprint ou qu’un changement technique entraine des complications. En conservant une réserve de points, vous pouvez prendre en considération ces autres tâches et garantir la livraison prévue en fin de sprint.